Élection du président de l’Assemblée législative
La première tâche d’une nouvelle assemblée législative est d’élire un président. Après une élection, l’Assemblée doit se doter d’un président avant d’entreprendre tout travail.
Candidats
Le président est choisi par ses pairs de l’Assemblée législative. Tout député peut proposer la candidature d’un autre député, et le député proposé doit accepter sa mise en candidature. Tous les députés sont éligibles sauf les ministres, le chef de l’opposition officielle et les chefs des autres partis reconnus.
S’il y a un seul candidat, il est déclaré président. S’il y a plus d’un candidat, on procède à un scrutin secret.
Procédure
L’élection est présidée par le greffier en chef, qui distribue les bulletins de vote. Les députés écrivent le nom du candidat de leur choix sur leur bulletin et le place dans un réceptacle fourni par le greffier en chef. Tous les membres ont le droit de voter.
Le greffier en chef quitte la Chambre pour dépouiller le scrutin, puis revient pour annoncer le résultat. Le candidat qui obtient une majorité des voix exprimées est déclaré président. Si aucun des candidats n’obtient une majorité, le candidat ayant récolté le moins de voix est éliminé. Puisque le président doit être élu par une majorité des voix, on tient un autre vote jusqu’à ce qu’un candidat obtienne la majorité des voix. Après l’élection, le greffier en chef détruit tous les bulletins de vote.
Le président élu est escorté jusqu’au fauteuil par le premier ministre et le chef de l’opposition officielle. Selon la coutume, le nouveau président montre de la réticence à prendre le fauteuil. Autrefois, le poste de président de l’Assemblée législative était un poste dangereux. En effet, entre les XIVe et XVIe siècles, le roi a fait exécuter sept présidents de l’Assemblée qui lui avaient apporté des nouvelles du Parlement qui lui avaient déplu. La répugnance simulée des présidents d’aujourd’hui à prendre le fauteuil est un clin d’œil à leurs malheureux prédécesseurs.